
Je dis
La souveraineté des choses évidentes
Je dis
Qu’entre le visage et le cœur,
Mêlée d’ombre et dans la lumière,
Git la naissance, avec la mort.
Et je dis la limpidité
Des choses de la mort
Je dis l’éternité de l’évidence.
*
Il semble que mon dire est déjà loin de moi
Dans le temps éloigné comme déjà perdu
Déjà presque effacé.
A-t-il laissé qui soit visible
Le lieu de son espacement ?
Car il est là
Le seul silence disponible.
Le temps non déroulé n’est donc pas perceptible
Et j’ai vu...
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