
Hors du manteau, la lumière
De ta chair, nymphe Calixto,
En pleine étoile se libère
Du clair du jour et nous éclaire
Tard ou, suivant la saison, tôt.
Mais qu’importe si l’on préfère,
Jailli du manteau de ta chair,
Ton cœur lui-même sombre et clair.
Que l’éclat sombre sur les rives
Où ta chair décline un couchant
Erotique au ciel où s’inscrivent
Nord, Sud, Est, Ouest et leurs dérives
Et les ourses qui dans ce champ
Vont brouter des herbes cursives,
Aurores, nuages, lueurs
Et boire aux rêves les sueurs.
...
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