
J’ai gravé sur le fleuve
les rides de ma face
Monter le canot de l’orage
A grands coups d’aviron
j’ai battu le temps
qui n’en finit plus de mentir
Le soleil obscurci de whisky blanc
a coulé dans le dos de l’histoire
Intoxiqué des discours de l’autre monde
je mes suis enfermé dans une réserve éthylique
Une nausée me pousse verse ma plume
Les mots se lèvent sur les sangles
qui liaient le vrai sauvage
Avant le gel des visages
je remonte les labours du ciel
...
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