
Qouqouliqou le coq chante.
Du village blotti dans un creux
Du chemin en pente, veine sèche
Où le sang reprend sa course dans le corps des morts,
Le cri tisse sa trame sur le mur froid de l’aube
Et déborde partout dans la plaine :
Le chemin s’est rempli de son chant libre
Qui porte à l’oreille l’heureuse nouvelle
Indique aux caravanes des contrées mortes
La route qui mène aux pays de la vie.
Douce approche
Chaleur du sang
Battement d’ailes
Plumes hérissées.
L’oreille aux aguets, la caravane
...
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