
Le pâle soir descend sur la mer ;
Tout seul, comme une âme en peine,
Un homme est assis là-bas, sur la grève déserte ;
Il lève ses yeux glacés de moribond
Vers les mornes espaces du firmament,
Puis regarde la mer, immense et ondoyante. –
Et par-dessus l’immense et ondoyante mer
S’envolent ses soupirs, semblables à des aéronautes ;
Puis ils reviennent, tout attristés
D’avoir trouvé fermé ce cœur
Où ils pensaient jeter l’ancre. –
Tant il gémit que les blanches mouettes,
Tout...
[Lire la suite]