
Nocturnes
Pour Jeanine
I
Le noir te sied
ainsi le blanc
à la morte.
Fallait-il le dire
à toi ?
Si parfaitement proche
comme absente
en ces instants
où les couleurs t’habitent.
II
Et toi, marchant
dans l’ombre qui s’engrange.
De toutes rumeurs,
tu gardes celle
du flot ressassant
la plainte antique.
Et toi, conservant
de l’été
ces mêmes bruissement d’élytres,
tu appuies la mémoire
à ses recoins d’ombre.
Je sais !
De la brume peut surgir...
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