
Le fleuve
Mais non, toujours
D’un déploiement de l’aile de l’impossible
Tu t’éveilles, avec un cri,
Du lieu, qui n’est qu’un rêve. Ta voix, soudain,
Est rauque comme un torrent. Tout le sens, rassemblé,
Y tombe, avec un bruit
De sommeil jeté sur la pierre.
Et tu te lèves une éternelle fois
Dans cet été qui t’obsède.
A nouveau ce bruit d’un ailleurs, proche, lointain ;
Tu vas à ce volet qui vibre... Dehors, nul vent,
Les choses de la nuit sont immobiles
Comme une avancée d’eau dans la...
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