
La mort méditée
Chant premier
O toi sœur de l’ombre,
Nocturne, d’autant plus que le jour a de force,
Tu me poursuis, ô mort.
C’est dans un jardin pur
Qu’une convoitise ingénue te donna le jour
Et la paix sur ta bouche
Fut perdue, mort pensive.
Et depuis ce moment, dans le flux de l’esprit
Je t’entends
Approfondir les distances,
Emule souffrant de l’éternel.
Mère venimeuse des temps
Dans la peur du battement de cœur
La peur de la solitude,
Beauté punie et riante,
...
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