
Passant près d'un banc vide
Bonsoir, petite Evy, bonsoir comme autrefois,
toi qui, depuis de si longs jours déjà ,
demeures loin de moi.
Bonsoir dès que je passe à côté de ton banc
dans le parc étranger où nul ne va s’asseoir,
où personne dans le noir ne dresse les oreilles
quand le silence sur nous s’étend dans les buissons,
et que, très lentement, avec la nuit qui tombe,
s’éteint dans la pénombre le murmure de mes mots :
entre plaisir et peine
à travers deuil et joie,...
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