
Icare est chu ici, le jeune audacieux,
Qui pour voler au Ciel eut assez de courage :
Ici tomba son corps dégarni de plumage,
Laissant tous braves coeurs de sa chute envieux.
Ô bienheureux travail d'un esprit glorieux,
Qui tire un si grand gain d'un si petit dommage !
Ô bienheureux malheur plein de tant d'avantage,
Qu'il rende le vaincu des ans victorieux !
Un chemin si nouveau n'étonna sa jeunesse,
Le pouvoir lui faillit mais non la hardiesse,
Il eut pour le brûler des astres le plus beau.
...
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