
J’avance lentement
la colère l’allégresse reconnues
jour pour jour et dent pour dent
voici l’heure qui remue
la nuit sonne
ce sont les sabots de ceux qui s’en vont
en mer marteler les vagues du poids de leur corps
de leurs poings de toute leur croyance en la vie
secouer les tiroirs sans fond
leur vérité n’a pas de prix
elle est le rire sans paresse
elle conduit l’audace du monde
elle fait monter à la lumière
les monceaux de lumière
arrachés aux louvoyants baisers du goémon
elle est le chant armé aux franges de...
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