
Ô fête de la vie, années de la jeunesse,
Je vous aurai tuées sous le faix du labeur ;
Je n’ai jamais été l’ami de la paresse,
Poète favori, gâté par le bonheur.
Si mes tourments cachés à la longue débordent
D’un cœur qui d’ordinaire en secret les retient,
J’écris, les mots rythmés me consolent, m’emportent
Au-delà des soucis du travail quotidien.
Je ne me flatte pas que notre peuple garde,
Ne fût-ce qu’un seul vers de ceux que j’ai laissés ;
Mon vers, mon vers austère, inhabile, angoissé,
...
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