
Elégie pour le temps de vivre (IV)
Ecoute la voix lointaine qui achève
tes rêves, dévale avec le soleil
qui soliloque entre les pierres déposées
au flanc de la montagne, on ne sait
vraiment quand ni pourquoi,
parce que le temps ne soutient
aucune parole – ô tes paroles
où rode et roule ta vie !
ta vie auprès des oiseaux, des prés rassurés
par une pluie d’été, des branches
apparemment solides, pourtant jetées à terre
par un coup de vent malencontreux, ta vie
que l’année dernière tu...
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