
Adieu, Russie, patrie pouilleuse,
Pays des maîtres et des serfs,
Des policiers à tête creuse
Et du bon peuple qui les sert.
Au Caucase où le sort m’emporte
Echapperai-je à tes pachas,
A l’œil qui voit malgré les portes,
A l’oreilles qui sait déjà ?
1841
Traduit du russe par André Markowicz
In, « Le Soleil d’Alexandre, le cercle de Pouchkine, 1802-1941 »
Editions Actes Sud,2011
Du même auteur :
« De ma geôle ouvrez-moi la grille… » (15/11/2015)
La...
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