
T’ai ôté chaque feuille
comme à rose
qui s’effeuille
pour te voir bouton d’or.
Je ne l’ai pas trouvé :
mais ton parfum m’a énivré
et à présent je meurs
de tant d’envie
de ce parfum passé
égaré
oublié comme
un de mes vers
Traduit de l’italien par Sophie Basch
In, « La Nouvelle Revue Française, Juillet-Août 1993, N° 486-487 »
Editions Gallimard, 1993
Ti ho tolto ogni foglia
come ad una rosa
che si disfoglia
per vederti il bottone con l’oro.
Non l’ho...
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