
16.XVI
Quand les fleurs percent le gazon
comme si elles riaient aux rayons changeants du soleil,
à l’aube d’un matin de mai,
quand les petits oiseaux chantent si joliment
le plus bel air qu’ils savent,
quel ravissement peut se comparer à celui-là ?
N’est-ce pas déjà à moitié le paradis ?
S’il faut dire ce qu’on peut lui comparer,
je vous dirai ce qui souvent
a bien plus ravi mes yeux
et les ravirait encore si je pouvais le voir.
Là où une noble dame, belle et sans reproche,
bien vêtue...
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