
En ramassant des coquillages
Chaque matin tu ramasses des coquillages là-bas, sur la plage à marée basse
et je te suis pour ramasser l’empreinte délicate de tes pas
chaque soir tu reviens de là-bas, de la plage à l’étale de la marée nocturne
et dans la brume gorgée de pluie je te vois tourner vers moi l’esquisse d’un
regard
en cet instant notre rencontre est proche
rencontre, collision silencieuse de deux nuages
indifférents à leur bonheur...
1959
Traduit du chinois...
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