
Je viendrai quand tu connaîtras la pire angoisse,
Allongé, seul, dans la chambre assombrie,
La folle joie de la journée évanouie
Et l’heureux sourire banni
Des ténèbres glacées du soir.
Je viendrai quand le vrai sentiment de ton cœur
Régnera pleinement, sans rien pour le gauchir,
Et que mon influence, se glissant en toi,
Aggravant la désolation, gelant la joie,
Emportera ton âme.
Ecoute : voici l’heure, voici
Pour toi le moment redoutable ;
Ne sens-tu pas déferler sur ton âme
Un flot...
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