
Amitié du poète
A Jules Supervielle.
Le ciel est une vitre mal lavée en octobre
Le vent qui fait les cent pas devant ma porte
Une rumeur, un orchestre de foire quelque part
Et le souvenir – feu qui prend mal et qui fume.
Sont-ce les cris des vignerons, les bruits des tonneaux
Que l’on range au fond d’une cour vaporeuse ?
Est-ce la ville où tu es prisonnier, sont-ce les rues
Très lourdes comme des chaînes attachées à tes pieds ?
Je pense à toi poète, aux paroles simples
Que tu...
[Lire la suite]