
Oui, mes tempes déjà sont grises,
Mes cheveux sur mon front sont blancs ;
Jeunesse, auprès, n’est plus assise,
Et l’on a vu vieillir mes dents.
Pour goûter la douceur de vivre,
Ah ! je n’ai plus beaucoup de temps :
Moi qui ai peur de l’autre rive,
Je m’en désole bien souvent.
Le gouffre funèbre m’effraie,
Triste est la route qui descend :
Il n’est pas près de remonter,
Non, celui-là qui la descend.
Traduit du grec par Robert Brasillach
in, « Anthologie de la poésie grecque »...
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