
Sonnet
Le grand Hector gît, percé de flèches,
son âme flotte sur les eaux noires,
les buissons gémissent, les nuages se meurent
et là-bas, dans le silence, Andromaque pleure.
Ajax traverse le crépuscule triste, les genoux
ployés dans le ruisseau transparent,
et la vie s’envole de ses yeux ouverts
à la poursuite d’Hector, le flot bat
sa poitrine, l’obscurité trouble son regard
sans fond à travers les vagues et les buissons,
l’eau étreint ses hanches, sa lourde épée
tourbillonne dans le...
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