
Ô douleurs, ô vous, mes douleurs, il fait bon pour vous, juifs, ah comme il fait
bon !
Il fait bon pour vous, délaissés, pour vous déjetés comme limon sur l’autre rive
de la mer,
et vous ne savez même pas, ah ! que si mes douleurs ouvraient la bouche
elles pourraient empoisonner votre vie et la plonger dans les ténèbres.
Douleurs, vous grandissez en moi, vous poussez haut, vous croissez, vous
vous installez,
mais pourquoi...
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