
A K.M. S. (*)
De nos plaisirs passés nous avons vu la fin,
Mais pour le cœur en deuil, le deuil même est un baume.
Quoi ? Tout n’est donc qu’un rêve et nos pleurs seraient vains ?
Et notre pauvre vie ne serait qu’un fantôme ?
Qu’un chemin tortueux pour mener au néant ?
Non, c’est le désespoir qui n’est qu’errance vaine.
Je sais un havre sûr, une rive sereine
Où tout notre passé nous adviendra vivant ;
Cette invisible Main qui protège nos têtes
Par des chemins divers dans une seule...
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