Nous avancions,
la parque noire nous guidait
entre les sites pauvres des images,
passée la grille qui fut fermée derrière nous
comme au soir,
sur les demeures larges de la mort.
L’ombre que nous jetions est fidèle et fragile
et cet intime espoir éclaire notre marche.
Ici sur le linteau, la place d’une main
dont les gestes ont tracé le salut,
le signe sobre de l’adieu.
Nous passerons ainsi du temple de la voix
au temple du silence
et rien jamais plus ne pourra briser
l’idée errante qui hésite et vacille.
Images de la mort douce
Editions Clivages, 1974
Du même auteur :
Voix ailée et vaine de Béatrice (06/02/2015)
Stèle d’une courtisane (15/03/2016)
Tombe de jeune homme (15/03/2017)
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