
Fibres. Le bois descend dans ses artères, lente voix s’effaçant dans l’épaisseur
des terres. Les nervures de chaque mot, et son squelette, sous le mécanisme du
souffle. Brun tiède, telle, l’odeur se dicte sous la saignée des arbres dont
l’écorce ne masque plus le rêve. Dans les cavernes du néocortex résonne à petit
feu l’ « en avant » des premières flammes. Le bois, demeure repliée sur le cri
contenu. Et dans la montagne lentement s’enfonce la chair savante du silence.
Revue « Poésie...
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