
Ulysse
A Antonio Muñoz Molina
Le soir se dépouille de ses pigeons
quand les ombres nous assaillent,
et la ville occulte ses peurs
comme une bête à l’affut qui attend la nuit
pour assouvir de vieilles rancoeurs contre ses fils ;
Sur les vieux murs, souillés par la pluie,
les réclames sombres de la mort
sous un ciel de mars sans contrastes.
Nous parcourons les rues tel un rite,
solitaires et absents, à la recherche
du visage qui nous sauvera, nous terrassera.
Traduit de l’espagnol par Claude...
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