
Le poème du pays qui a faim
Bonjour à vous
gens de ces maisons
bonjour bonjour
et permettez
que j’enlève mon chapeau
que je le range avec mes sabots
et puisque me voilà
bonjour au trépied bonjour au sucrier
bonjour au bank débordant d’envers du décor
de dessous de cartes et de courants d’air
bonjour au vaisselier de mon âme où les coqs
pavoisés se parent de la rose des bruyères
dans une odeur de houx
bonjour au sabotier...
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