
A se stesso
Or à jamais tu sommeilles,
si harassé, mon cœur. L’ultime mirage s’est éteint,
qui me faisait croire éternel. Mort. Je le sens bien,
même les rêves les plus chers,
y compris l’espoir, se sont fanés.
Repose pour toujours. Toi
qui a tant palpité. D’aucuns soupirs n’est digne
la terre, ni ne mérite tes ardeurs. Rien
qu’amertume
et ennui, la vie ; et le monde n’est que boue.
Sois en paix désormais. Désespère
en cet instant ultime. A notre espèce le sort
n’a offert que le mourir....
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