
Le condamné à vivre
Je cherche au fond de moi ce qu’y cacha la vie
Quand elle me prit aux mains de ses yeux de pleureuse,
Peut-être a-t-elle jeté l’existence de nuit
Dont un cœur d’homme ne sent que la part malheureuse ?
C’est sûrement un sort qu’elle me mit dans la main
Avec le don de vivre et de souffrir sans masque,
Car le bonheur, dit-elle, n’a pas de nom humain,
Il ne respire pas encagé dans un cœur,
C’est un oiseau malade d’être trop voyageur
Et le toucher serait lui retirer son vol.
Et quand on...
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