
Harangue du policier de banlieue pendant sa ronde du matin
Tu habites dans la rosée, dans
le cri de la sittelle au-dessus des jardins,
dans le cauchemar du mouchard
et le rail conducteur du train de banlieue.
Tu souffles le brouillard dans la vallée,
la suie sur la bougie d’allumage,
tu chantes sous le sabot du cheval
et par la bouche de l’ivrogne.
Telle est ta mission.
Les veines du germe palpitent
dans le battement de ton pouls.
Mon maître et chef, si petit que je sois
devant le pupitre...
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