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(fin de sieste,3)

          sur le bord du lit comme au bord de la

          rivière.

          tu vois le sol, la poussière, leurs visa -

          ges changeants :

          tu poursuis encore un rêve, une parole,

          comme enterrée en toi, dans l’air qui

          manque déjà, qui coulerait de source

          dans la bouche, dans la chair du rêve,

          dont tu as besoin pour marcher.

          la toucher comme l’on toucherait enfin

          cet autre corps.

          de l’autre côté du miroir.

          c’est cela, l’eau à la bouche et la mort

          à traverser.

 

 

Le Nouvel Ecriterres, N° 4, Hiver 1990/91

29720 Plonéour-Lanvern

Du même auteur : « Le bleu du ciel est blanc... (30/04/2020)