
Où finis-tu ? Je t’ai laissée
Dans la chaleur de notre abri ;
mais tu marches dans ma pensée
et me dépasses, comme un cri.
les loups n’ont pas clameur plus grande
lorsque s’abat celui qui meurt ;
et les vents n’ont pas la rumeur
que je porte ainsi qu’une offrande.
Je te laisse et tu m’accompagnes
jusqu’aux pénombres de ces bois,
dans ces ravins, sur ces montagnes
où se déchirent les nuages ;
et dans mes mains, lorsque je bois,
c’est ton visage que je vois,
le premier de tous tes visages
...
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