
Autrefois
Autrefois
où si passionnément nous jetions les mots ces dés
excités impatients
de savoir comment le poème allait finir
chaque fois on ne sait quelle gloire se dévoila pour nous
un pan du réel
et nous entrevîmes le futur guerroyant
Mais en somme personne n’en tenait pas plus compte
que d’un rêve confus vers l’aube
ou d’un tonnerre lointain
Les maisons demeuraient debout et les gens se promenaient
Du lundi au samedi le temps tant bien que mal passait toujours
Il y avait toujours des...
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