
Silence, où la voix s’enracine,
de nul regard espace où je me tiens,
de nul passage désormais
le sentier indistinct,
haute terre habitable.
Maintenant dé-nommé
le visible s’écrit.
De ce jardin bientôt
où conduit tout cheminement
l’imprononçable accès,
puis comme une rumeur
le lent besoin des mots
de toute fleur absent.
As-tu sacrifié à cette absence ?
as-tu recommencé
mais inlassablement
l’impatience incertaine ?
Les arbres
agrippés dans la mort,
noirs,
...
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