
La pensée est une pensée à coups de vagues
Et les mains tiennent la barre
Oui, la barre du monde
Et la poésie nage, rouge
Dans les abîmes de la mer
La poésie des profondeurs contre laquelle je troque ma vie
Et je la sens comme je sens mon sang
Et comme je sens le pays où je vis
Voilà, c’est là
En douceur – serre
Et les filets s’enfoncent en ondulant
Tandis que les premiers cheveux gris de l’aurore
Se montrent dans le ciel
Attends, attends le temps qu’ils dérivent
Dérivent
Dans le monde rouge et noir
Attends...
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