
O tendre printemps, fais que ton pas se hâte,
Et, cette fois, viens encore plus tôt que de coutume !
Toi qui nous guéris quand notre cœur est serré,
Et dont le doux remède toujours nous guérit !
Oh ! si je pouvais déjà au profond même de ta fleur,
Quand à peine le jour arde à l’horizon,
Et jusqu’à ce qu’enfin il se dissipe dans le couchant,
Vivre de pleurs et sans vœu ni prière !
Ton clair soleil flammant dans le bleu,
Je lèverais les yeux vers le haut, étendu parmi l’herbe,
Et...
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