
jour d’été
quel tendre brouillard tremble
autour du fleuve temps
tant de soie déchirée
embue la soie du cœur
le cœur à vif au bout des doigts
tu sens ta perte avec les mains
tu promènes au grand jour
ce vide en toi comme un enfant
***
quel tendre brouillard tremble
autour du fleuve temps
ce monde est ce monde est
paix
la mort riant candide
(Derniers écrits 1974 – 1976)
Œuvre II
Editions du Mercure de France, 1987
Du même...
[Lire la suite]