
Parole 45
qu’un jour le vent domine la ville
et nous voilà corsaires jetés
en pleine messe océane
nos grappins cherchent la pierre
des maisons qui nous furent interdites
au salon gardé par des bêtes de faïence
sommeille l’incendie
nous brisons ses rêves
à coups de mots sauvages
après nous le feu regarde
avec de grands yeux ouverts
la faïence foudroyée
le feu fou de vent debout
Ensoleillé vif,
Editions Saint-Germain-des-Prés...
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