
7. Au nom de mon corps
Au nom de mon corps le vivant /mort, le mort/ vivant
dénué de forme, et qui en a autant de pores,
au nom de ce je qui n’est pas moi
de ce tu, femme, qui n’est pas toi,
nous reformerons notre parler, nos deux langues
nous instaurerons des mots à la mesure de la langue, des lèvres, du palais, du gosier
nos deux corps entreront dans des limbes de brousses et de noces
pour tous deux se détruire / se rebâtir
en une vague
de célébration
sans forme :
lentement / rapidement
en...
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