
IX
Si tu déchires le voile qui cachait l’ombre, tu n’éclaires que le vide où
tes pas font un froissement de branches et tes doigts des lueurs de linge.
Tu n’a été que de passage en toi où je trouverais tes chambres plus
désertes que mes demeures inhabitables sous les ruissellements des
pluies chanteuses.
D’errantes odeurs de foin, de buffet rance ou de renard mouillé parlent
de toi autant que la rumeur des prophéties tapies dans les buissons.
...
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