
Fièvre de la Petite-Pierre d’Alsace
Nous avançons sur l’étendue embrasée des forêts, comme l’étrave face aux
lames, onde remontée des nuits, maintenant livrée à la solidarité de l’éclatement
et de la destruction. Derrière cette cloison sauvage, au-delà de ce plafond,
retraite d’un stentor réduit au silence et à la ferveur, se trouvait-il un ciel ?
Nous le vîmes à l’instant que le village nous apparut, bâtisse d’aurore et de
soir nonchalant, nef à l’ancre...
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