
Le chiffre Sept
Voici que presque rien de ce fil ne me reste.
Sa pelote était lourde et me bondait le cœur.
Et ce cœur si souvent a retourné sa veste
Qu’il croyait ne jamais perdre de sa douleur.
Or ce n’est pas du sang c’est un fil qui s’écoule,
Invisible, terrible, aux visages tenu.
Ces visages étaient une innombrable foule,
Chacun démaillotait et voulait mon cœur nu.
Le voulait-il ? Plutôt ils étaient tous aux ordres
D’un maître qui nous vide et nous charge de nuit.
Qui nous charge de nuit de...
[Lire la suite]