
Tu es clos dans ta chair.
Les mots te lèchent
Le squelette,
Tu vois
Loin de ton œil
Des nerfs, des muscles,
Des organes.
Quelqu’un
En toi se fracasse
Et tu es déchiré
Entre paupières et mémoire.
Tu es debout
Avec la clameur de tes Toi :
Alors je te romps,
Te parle de l’essaim
Des neiges
Et ma main touche la Nuit.
*
Là, en sommeil,
Un corps existe
A détruire la Nuit :
Tu marchais en moi
La grande épousée,
Ta douceur était une ronce
Et loin des forêts
Des portes closes se levaient.
Tu...
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