
La nuit venue
Et cette nuit soudain venue
Nous envahir le cœur,
Nous sceller les paupières,
Il faudra bien l’exorciser d’un mot
Si nul silence n’y parvient,
Nous l’extirper de la chair et des os
Avant que son venin
N’ait mordu jusqu’à l’âme
Et glacé sur nos lèvres
Un semblant de réponse.
Tu n’atteindras de toi
Que ce halo qui te ressemble,
La trace - rien de plus –
D’une lueur trop brève
Engloutie par la nuit.
Car tu es, non le feu,
Mais l’ombre de toi qu’il projette
En démesuré sur...
[Lire la suite]