
Brindilles au ciel, je m’imagine qu’un homme
Pourrait, chaque jour, attentif à cela seul,
L’arbre, consacrer à sa croissance sa vie,
Acquiesçant, acquérant par ce soin assidu
Connaissance autre contre quelconque désir
De savoir ; qu’il comprendrait, livré à la joie,
Par superstition l’envers vide où plus rien
Ne résiste à être identifié par qui
Ne prononce pas en vain le nom ; connaîtrait,
Voué en pure perte au temps, l’accès, non qu’il
Voulût, s’étant défait de tout gain, gagner Dieu
Sait quoi ;...
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