
Quelle mordante lime
Amenuise toujours ta carcasse épuisée,
Mon âme infirme ? Quand la pourras-tu quitter,
Ce voile périlleux et mortel déposé,
Pour retourner au ciel où tu fus tout d’abord,
Radieuse et heureuse ?
Bien que je change de pelage
En ces brèves années dernières,
Je ne puis rien changer à mes vieilles manières,
De jour en jour plus contraignantes, plus pressantes.
Amour, je ne te cache pas
Que je porte envie aux défunts,
Plein de confusion et d’effroi
Car mon âme, pour elle-même, tremble et...
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