
Surtout quand le vent d’octobre
Avec ses doigts de givre flagelle mes cheveux,
Pris aux griffes du soleil je marche sur le feu
Et jette sur la terre la griffe de mon ombre,
Par le bord de mer, j’entends bruire les oiseaux,
Et tousser le corbeau dans les ramées d’hiver,
Mon cœur palpitant qui frissonne à ses paroles
Epanche le sang des syllabes et draine ce qu’elle dit.
Emmuré moi aussi dans une tour de mots, je trace
Sur l’horizon qui marche comme les arbres
Les profils verbeux de femmes et dans le parc
...
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