
L’Infini
Toujours me fut chère cette déserte colline
Et cette haie qui de toute part
Cache l'horizon ultime.
Mais immergé à l'infini
En si profonde quiétude
Je contemple ces espaces
Et recrée de surhumains silences
Mon choeur chavire au bruissement des feuilles
Et le silence, et cette voix qui s'entrelacent
Me relient à l'éternel
Ey aux saisons révolues
Et à ce temps présent, vif en son chant.
Ainsi, dans cette immensité
S'abîme ma pensée;
Et comme il m'est cher ce doux naufrage.
Traduit de...
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