
à Armande
marcher sur des chemins provisoires
pavés de coquillages brisés
de gamberges inabordées parce qu’inabordables
lasse le gris froid qui plisse entre les lèvres
et la morsure du silence comme sable
où le sang s’infiltre négligemment
un jour est nécessaire d’amour
des mots qui portent les yeux à l’ébloui de l’autre
des errances qui s’improvisent sous les caresses de l’autre
et tous deux d’étreintes à pleins corps
ébahis pour des étés à se lécher le cœur
alors
qui comme nous demeurent sur cette...
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