
Lorsque s’agite et joue la plaine jaunissante
Et la jeune forêt frisonne au vent léger,
Et que sous un feuillage aux ombres caressantes
La cerise mûrit dans l’enclos d’un verger ;
Lorsque dans l’aube d’or, le feu d’un crépuscule,
Scintillant, arrosé de gouttes embaumées,
Le muguet argenté sous un taillis ondule
Et salue doucement, me laissant désarmé ;
Quand les sources glacées se réveillent, s’épandent,
Et plongent la pensée dans un songe indistinct
Et balbutient un chant tout empli des...
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